Mauboussin génération M
Il est amusant de voir à quel point nos goûts peuvent nous guider inconsciemment vers des produits de natures différentes (thés, parfums, plats) mais possédant tous des invariants, des éléments en commun. Suite à ma prise de conscience du monde olfactif via les parfums et les thés, je me suis rendu compte que certains éléments revenaient fréquemment dans mes choix : les éléments épicés et boisés, autant dans le thé (Anichaï, Tchaï) que dans les parfums (Spice Bomb, Bang, M7 etc.) et la gastronomie.
Une fois cette prise de conscience faite, je me dirigeai vers les parfums possédant ces notes, quitte à tomber sur de véritables poivrières qui ne me rappelaient qu'une chose : un bon gros steak à la sauce au poivre qui couvre tout le goût de la viande et son fumé.
Le Burj al Arab |
La première giclée de parfum sur le poignet ne tarde pas à se faire sentir : dans une fraîcheur des plus savoureuses en cette journée d'été, la muscade s'allie avec la bergamote que d'habitude je ne supporte pas, le tout saupoudré de poivre ( des baies roses ?) assez pour avoir du caractère et une certaine présence mais pas trop pour ne pas donner l'impression d'avoir le nez dans une poivrière. A cela s'ajoute un fond de cèdre ou de bois de Santal qui étaye les notes de tête avec leur caractère boisé.
Le corps du parfum est encore plus enthousiasmant puisque l'on découvre après cette virilité raffinée les fragrances florales plus subtiles et délicates, presque sucrées, de l'iris, du jasmin et de cannelle. Ma compagne apprécie ce moment plus délicat après les premières notes plus fortes et imposantes. Ce coeur floral est sensuel et chaleureux, il glisse vers les notes boisées qui sont présentes depuis le départ : cèdre, bois de Santal et labdanum.
Parfum sans trop d'originalité, il n'en demeure pas moins très séducteur de par son caractère épicé que vient adoucir un coeur floral plus sucré et doux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire